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Luc 20:13-32 Martin 1744 (FMAR)

13. Alors le seigneur de la vigne dit : que ferai-je ? j'y enverrai mon fils, le bien aimé ; peut-être que quand ils le verront, ils le respecteront.

14. Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, en disant : celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.

15. Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?

16. Il viendra, et fera périr ces vignerons-là, et il donnera la vigne à d'autres. Ce qu'eux ayant entendu, ils dirent : à Dieu ne plaise !

17. Alors il les regarda, et dit : que veut donc dire ce qui est écrit : la pierre que ceux qui bâtissent ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin ?

18. Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé ; et elle écrasera celui sur qui elle tombera.

19. Les principaux Sacrificateurs et les Scribes cherchèrent dans ce même instant à mettre les mains sur lui : car ils connurent bien qu'il avait dit cette parabole contre eux, mais ils craignirent le peuple.

20. Et l'observant ils envoyèrent des gens concertés, qui contrefaisaient les gens de bien, pour le surprendre en paroles, afin de le livrer à la domination et à la puissance du Gouverneur,

21. Lesquels l'interrogèrent, en disant : Maître, nous savons que tu parles et que tu enseignes conformément à la justice, et que tu ne regardes point à l'apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu en vérité.

22. Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non ?

23. Mais lui ayant aperçu leur ruse, leur dit : pourquoi me tentez-vous ?

24. Montrez-moi un denier ; de qui a-t-il l'image et l'inscription ? ils lui répondirent : de César.

25. Et il leur dit : rendez donc à César les choses qui sont à César ; et à Dieu les choses qui sont à Dieu.

26. Ainsi ils ne purent rien trouver à redire dans sa réponse en présence du peuple ; mais tout étonnés de sa réponse, ils se turent.

27. Alors quelques-uns des Sadducéens, qui nient formellement la résurrection, s'approchèrent, et l'interrogèrent,

28. Disant : Maître, Moïse nous a laissé par écrit, que si le frère de quelqu'un est mort ayant une femme, et qu'il soit mort sans enfants, son frère prenne sa femme, et qu'il suscite des enfants à son frère.

29. Or il y eut sept frères, dont l'aîné prit une femme, et mourut sans enfants.

30. Et le second la prit, et mourut aussi sans enfants.

31. Puis le troisième la prit, et de même tous les sept ; et ils moururent sans avoir laissé des enfants.

32. Et après tous la femme aussi mourut.

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