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2 Rois 7:8-20 Martin 1744 (FMAR)

8. Ces lépreux-là donc entrèrent jusqu'à l'un des bouts du camp, puis ils vinrent dans une tente, ils mangèrent, ils burent, ils prirent de là de l'argent, de l'or, et des vêtements, et ils s'en allèrent, et les cachèrent. Après quoi ils retournèrent et entrèrent dans une autre tente, et prirent de là aussi des mêmes choses, et s'en allèrent, et les cachèrent.

9. Alors ils dirent l'un à l'autre : Nous ne faisons pas bien ; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous ne disons mot ! si nous attendons jusqu'à ce que le jour soit venu, l'iniquité nous trouvera ; maintenant donc venez, allons, et faisons-le savoir à la maison du Roi.

10. Ils vinrent donc, et crièrent aux portiers de la ville, et leur firent entendre, en disant : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voilà, il n'y a personne, et on n'y entend la voix d'aucun homme ; mais il y a seulement des chevaux attachés, et des ânes attachés, et les tentes sont comme elles étaient.

11. Alors les portiers s'écrièrent ; et le firent entendre dans la maison du Roi.

12. Et le Roi se leva de nuit, et dit à ses serviteurs : Je vous dirai maintenant ce que les Syriens nous auront fait. Ils ont connu que nous sommes affamés, et ils seront sortis du camp pour se cacher aux champs, disant : Quand ils seront sortis hors de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville.

13. Qu'on prenne tout-à-l'heure cinq des chevaux qui sont demeurés de reste dans la ville ; car voilà c'est presque tout ce qui est resté du grand nombre des chevaux d'Israël, c'est là presque tout ce qui n'a point été consumé de cette multitude de chevaux d'Israël, et envoyons voir ce que c'est.

14. Ils prirent donc deux chevaux de chariot, et ainsi le Roi envoya après le camp des Syriens, en disant : Allez, et voyez.

15. Et ils s'en allèrent après eux jusqu'au Jourdain, et voilà, le chemin était plein de vêtements, et de hardes que les Syriens avaient jetées en se hâtant ; puis les messagers retournèrent, et le rapportèrent au Roi.

16. Alors le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens, de sorte qu'on donna le sat de fine farine pour un sicle, et les deux sats d'orge pour un sicle, selon la parole de l'Eternel.

17. Et le Roi donna charge de garder la porte, au capitaine, sur la main duquel il s'appuyait ; et le peuple le foula à la porte, tellement qu'il mourut, suivant ce que l'homme de Dieu avait dit, en parlant au Roi lorsqu'il était descendu vers lui.

18. Car lorsque l'homme de Dieu avait parlé au Roi, en disant : Demain au matin à cette heure-ci, on donnera à la porte de Samarie les deux sats d'orge pour un sicle, et le sat de fine farine pour un sicle ;

19. Ce capitaine-là avait répondu à l'homme de Dieu, et avait dit : Quand maintenant l'Eternel ferait des ouvertures au ciel, ce que tu dis pourrait-il arriver ? Et l'homme de Dieu avait dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.

20. Il lui en arriva donc ainsi ; car le peuple le foula à la porte, de sorte qu'il mourut.

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