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Lettre de Jacques 2:1-14 La Bible en Français Courant (FRC97)

1. Mes frères, vous qui mettez votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ, vous ne devez pas en même temps agir avec partialité à l’égard des autres.

2. Supposez ceci : un homme riche portant un anneau d’or et des vêtements magnifiques entre dans votre assemblée ; un homme pauvre, aux vêtements usés, y entre aussi.

3. Vous manifestez alors un respect particulier pour l’homme magnifiquement vêtu et vous lui dites : « Veuillez vous asseoir ici, à cette place d’honneur » ; mais vous dites au pauvre : « Toi, reste debout, ou assieds-toi là, par terre, à mes pieds. »

4. Si tel est le cas, vous faites des distinctions entre vous et vous portez des jugements fondés sur de mauvaises raisons.

5. Écoutez, mes chers frères : Dieu a choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour qu’ils deviennent riches dans la foi et reçoivent le Royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment.

6. Mais vous, vous méprisez le pauvre ! Ceux qui vous oppriment et vous traînent devant les tribunaux, ce sont les riches, n’est-ce pas ?

7. Ce sont eux qui font insulte au beau nom qui vous a été donné.

8. Certes, vous faites bien si vous accomplissez la loi du Royaume, telle que l’Écriture la présente : « Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. »

9. Mais si vous agissez avec partialité, vous commettez un péché et la loi vous condamne parce que vous lui désobéissez.

10. Car si quelqu’un pèche contre un seul commandement de la loi, tout en observant les autres, il se rend coupable à l’égard de tous.

11. En effet, celui-là même qui a dit : « Ne commets pas d’adultère », a dit aussi : « Ne commets pas de meurtre. » Par conséquent, si tu ne commets pas d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu désobéis à la loi.

12. Parlez et agissez donc en hommes destinés à être jugés par la loi qui procure la liberté.

13. En effet, Dieu sera sans pitié quand il jugera celui qui n’aura pas eu pitié des autres ; mais celui qui fait preuve de pitié n’a plus rien à craindre du jugement.

14. Mes frères, à quoi cela sert-il à quelqu’un de dire : « J’ai la foi », s’il ne le prouve pas par ses actes ? Cette foi peut-elle le sauver ?

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