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Lettre aux Hébreux 9:1-14 La Bible en Français Courant (FRC97)

1. La première alliance avait des règles pour le culte et un temple terrestre.

2. Une double tente avait été installée. Dans la première partie, appelée le lieu saint, il y avait le porte-lampes et la table avec les pains offerts à Dieu.

3. Derrière le second rideau se trouvait l’autre partie, appelée le lieu très saint,

4. avec l’autel en or où l’on brûlait l’encens, et le coffre de l’alliance entièrement recouvert d’or. Dans le coffre se trouvaient le vase d’or qui contenait la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri et les tablettes de pierre avec les commandements de l’alliance.

5. Au-dessus du coffre se tenaient les chérubins qui signalaient la présence divine ; ils étendaient leurs ailes au-dessus de l’endroit où l’on offrait le sang pour le pardon des péchés. Mais ce n’est pas le moment de parler de tout cela en détail.

6. L’ensemble étant ainsi disposé, les prêtres entrent jour après jour dans la première partie de la tente pour accomplir leur service.

7. Mais seul le grand-prêtre entre dans la seconde partie, et il ne le fait qu’une fois par an. Il doit y apporter du sang d’animal qu’il offre à Dieu pour lui-même et pour les fautes que le peuple a commises involontairement.

8. Le Saint-Esprit montre ainsi que le chemin du lieu très saint n’est pas encore ouvert aussi longtemps que subsiste la première tente.

9. C’est là une image qui se rapporte au temps présent. Elle signifie que les dons et les sacrifices d’animaux offerts à Dieu ne peuvent pas rendre parfait le cœur de quiconque pratique ce culte.

10. Il y est question seulement d’aliments, de boissons et de diverses cérémonies de purification. Il s’agissait de règles d’ordre matériel qui n’étaient valables que jusqu’au temps où Dieu réforma toutes choses.

11. Mais le Christ est venu comme grand-prêtre des biens déjà présents. Il a pénétré dans une tente plus importante et plus parfaite, qui n’est pas construite par des hommes, autrement dit qui n’appartient pas à ce monde créé.

12. Quand le Christ est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, il n’a pas offert du sang de boucs et de veaux ; il a offert son propre sang et nous a ainsi délivrés définitivement de nos péchés.

13. Le sang des boucs et des taureaux et les cendres de la vache brûlée, que l’on répand sur les personnes impures par rapport aux rites, les purifient de cette souillure extérieure.

14. S’il en est bien ainsi, combien plus efficace encore doit être le sang du Christ ! Par l’Esprit éternel, il s’est offert lui-même à Dieu comme sacrifice parfait. Son sang purifiera notre conscience des actions néfastes, pour que nous puissions servir le Dieu vivant.

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