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Deuxième Lettre aux Corinthiens 12:1-16 La Bible en Français Courant (FRC97)

1. Il faut donc que je me vante, bien que cela ne soit pas bon. Mais je vais parler maintenant des visions et révélations que le Seigneur m’a accordées.

2. Je connais un chrétien qui, il y a quatorze ans, fut enlevé jusqu’au plus haut des cieux. (Je ne sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision, Dieu seul le sait.)

3-4. Oui, je sais que cet homme fut enlevé jusqu’au paradis (encore une fois, je ne sais pas s’il fut réellement enlevé ou s’il eut une vision, Dieu seul le sait), et là il entendit des paroles inexprimables et qu’il n’est permis à aucun être humain de répéter.

5. Je me vanterai au sujet de cet homme – mais, quant à moi, je ne me vanterai que de ma faiblesse –.

6. Si je voulais me vanter, je ne serais pas fou, car je dirais la vérité. Mais j’évite de me vanter, car je ne désire pas qu’on ait de moi une opinion qui dépasserait ce qu’on me voit faire ou m’entend dire.

7. Cependant, afin que je ne sois pas enflé d’orgueil pour avoir reçu des révélations si extraordinaires, une dure souffrance m’a été infligée dans mon corps, comme un messager de Satan destiné à me frapper et à m’empêcher d’être enflé d’orgueil.

8. Trois fois j’ai prié le Seigneur de me délivrer de cette souffrance.

9. Il m’a répondu : « Ma grâce te suffit. Ma puissance se manifeste précisément quand tu es faible. » Je préfère donc bien plutôt me vanter de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ étende sa protection sur moi.

10. C’est pourquoi je me réjouis des faiblesses, des insultes, des détresses, des persécutions et des angoisses que j’endure pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

11. Je parle comme si j’étais devenu fou, mais vous m’y avez obligé. C’est vous qui auriez dû prendre ma défense. Car même si je ne suis rien, je ne suis nullement inférieur à vos super-apôtres.

12. Les actes qui prouvent que je suis apôtre ont été réalisés parmi vous avec une patience parfaite : ils ont consisté en toutes sortes de miracles et de prodiges.

13. En quoi avez-vous été moins bien traités que les autres Églises, sinon en ce que je ne vous ai pas été à charge ? Pardonnez-moi cette injustice !

14. Me voici prêt à me rendre chez vous pour la troisième fois, et je ne vous serai pas à charge. C’est vous que je recherche et non votre argent. En effet, ce n’est pas aux enfants à amasser de l’argent pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.

15. Quant à moi, je serai heureux de dépenser tout ce que j’ai et de me dépenser moi-même pour vous. M’aimerez-vous moins si je vous aime à un tel point ?

16. Vous admettrez donc que je n’ai pas été un fardeau pour vous. Mais on prétendra que, faux comme je suis, je vous ai pris au piège par ruse.

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