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Lamentations 2:4-16 La Bible en Français Courant (FRC97)

4. Comme un ennemi il a tendu son arc,gardant sa main droiteen position de tir.Il s’est montré notre adversaire,en massacrantce que nous avions plaisir à voir.Il a déversé sa fureur comme un feusur le temple de Sion.

5. Le Seigneur s’est conduitcomme notre ennemi,il n’a fait qu’une bouchée d’Israëlet de toutes ses belles maisons ;il a démoli ses fortifications,répandant partout dans le peuple de Judaplaintes et complaintes.

6. Il a forcé la haie de son jardin,il a détruit le lieuoù il nous rencontrait.A Sion, le Seigneur a fait oublierles jours de fête et de sabbat.En déchaînant sa colère, il a déshonoréaussi bien le roi que les prêtres.

7. Le Seigneur ne veut plus de son autel,il a abandonné son lieu saint,il a laissé tomber aux mains de l’ennemiles belles maisons de Sion.Dans le temple, le vacarme était aussi fortque lors d’un jour de fête !

8. Le Seigneur avait décidé de détruireles murailles de Sion.Il a étendu le cordeau à niveler,il n’a pas hésité à démolir.Il a mis en deuil l’avant-mur et le rempart,qui se délabrent l’un et l’autre.

9. Les portes de la ville se sont écroulées,il a réduit en miettes ses fermetures.Roi et ministres sont aux mains des païens.Personne pour dire ce que Dieu veut ;même les prophètes ne reçoivent plusde message venant du Seigneur.

10. Les conseillers de Sionsont assis à terre et gardent le silence,ils ont jeté de la poussière sur leur tête,ils ont revêtu la tenue de deuil.Et les jeunes filles de Jérusalembaissent la tête vers la terre.*

11. Mes yeux s’épuisent à pleurer,l’émotion me brûle,je ne puis retenir mon désespoirdevant le désastrequi atteint mon peuple,alors que les nourrissons meurent de soifsur les places de la cité.

12. Les enfants demandent à leur mère :« Où y a-t-il quelque chose à manger ? »,tandis qu’ils défaillent, comme les blesséssur les places de la ville,et qu’ils expirentdans les bras de leur mère.*

13. Jérusalem, je ne sais plus que te dire ;ta situation ne ressemble à aucune autre !Quel autre cas te citer,pour te consoler, pauvre Sion ?Ton désastre est immense, comme la mer ;personne ne pourrait t’en guérir.

14. Tes prophètes n’ont eu pour toique des messages mensongers et creux.Ils n’ont pas démasqué ta faute,ce qui aurait conduità ton rétablissement.Leur message pour toin’était que mensongeet poudre aux yeux.

15. Tous ceux qui passent par iciapplaudissent à ta ruine.Ils sifflent et hochent la têtepour se moquer de toi, Jérusalem :« Est-ce bien la ville qu’on appelaitBeauté parfaiteet Joie de toute la terre ? »

16. Tous ceux qui t’en veulentouvrent la bouche pour te provoquer.Ils sifflent,te montrent des dents menaçantes.Ils disent :« Nous n’en avons fait qu’une bouchée.Le voilà venu,le jour que nous attendions :nous y sommes,nous le voyons enfin ! »

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