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Deuxième Livre des Rois 7:1-10 La Bible en Français Courant (FRC97)

1. Élisée répondit : « Écoutez tous ce que déclare le Seigneur : “Demain à la même heure, on ne payera qu’une pièce d’argent pour douze kilos de farine ou vingt-quatre kilos d’orge, au marché de Samarie.” »

2. L’aide de camp du roi, celui qui l’accompagnait toujours, répliqua : « Même si le Seigneur envoyait du grain en perçant des trous dans la voûte du ciel, ce que tu viens de dire pourrait-il se réaliser ? » – « Eh bien, répondit Élisée, tu le verras, mais tu n’en profiteras pas. »

3. Il y avait quatre lépreux, installés hors de la ville, près de la grande porte. Ils se dirent l’un à l’autre : « Pourquoi restons-nous ici en attendant la mort ?

4. Si nous décidons d’entrer dans la ville, nous y mourrons parce qu’on n’y trouve plus rien à manger ; si nous restons ici, nous mourrons également ! Descendons plutôt au camp des Syriens et rendons-nous à eux ; s’ils nous laissent vivre, tant mieux, nous vivrons ; et s’ils nous font mourir, eh bien, nous mourrons ! »

5. Vers le soir, ils descendirent donc en direction du camp des Syriens. Ils arrivèrent à la limite du camp, mais ils ne trouvèrent personne.

6. En effet, dans le camp des Syriens, le Seigneur avait fait entendre le bruit d’une puissante armée, équipée de chevaux et de chars. Les Syriens s’étaient dit les uns aux autres : « Le roi d’Israël a payé les rois des Hittites et des Égyptiens pour qu’ils envoient leurs armées contre nous ! »

7. A la nuit tombée, ils s’étaient donc enfuis pour sauver leur vie ; ils avaient abandonné leur camp tel qu’il était, laissant sur place les tentes, les chevaux et les ânes.

8. Les quatre lépreux arrivèrent donc à la limite du camp. Ils entrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent ce qu’ils y trouvèrent ; puis ils emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements qu’ils allèrent cacher ailleurs ; ensuite ils entrèrent dans une autre tente et emportèrent divers objets qu’ils allèrent aussi cacher.

9. Mais ils se dirent alors l’un à l’autre : « Ce que nous faisons là n’est pas bien : aujourd’hui nous connaissons une bonne nouvelle et nous la gardons pour nous. Si nous attendons qu’il fasse jour pour la publier, nous serons certainement punis. Allons ! Nous devons porter cette nouvelle au palais royal. »

10. Ils retournèrent à la ville, appelèrent les sentinelles de la grande porte et les informèrent : « Nous sommes allés au camp des Syriens, dirent-ils ; il n’y a plus personne, nous n’avons pas entendu une voix humaine. Il ne reste que les chevaux et les ânes attachés et les tentes abandonnées. »

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