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Deuxième Livre des Rois 20:2-13 La Bible en Français Courant (FRC97)

2. Alors Ézékias se tourna contre le mur et adressa au Seigneur cette prière :

3. « Ah ! Seigneur, souviens-toi : je me suis conduit envers toi avec une entière loyauté, j’ai toujours agi de manière à te plaire ! » Puis il ne put retenir ses larmes.

4. Cependant Ésaïe n’était pas encore arrivé dans la cour intérieure du palais, que le Seigneur lui ordonna

5. de retourner auprès d’Ézékias, le chef du peuple de Dieu, pour lui dire : « Voici ce que déclare le Seigneur, le Dieu de ton ancêtre David : “J’ai entendu ta prière et j’ai vu tes larmes. Eh bien, je vais te guérir ; dès après-demain, tu pourras de nouveau te rendre au temple du Seigneur.

6. Je vais même prolonger ta vie de quinze ans ! Je vous arracherai, toi et Jérusalem, aux griffes du roi d’Assyrie. Je protégerai cette ville, parce que je suis Dieu, et par fidélité à David mon serviteur.” »

7. Ésaïe fit préparer une pâte de figues écrasées ; on la mit sur l’endroit malade, pour que le roi guérisse.

8. Alors Ézékias demanda au prophète : « Quel signe m’assurera que le Seigneur me guérira, et qu’après-demain je pourrai de nouveau me rendre au temple du Seigneur ? »

9. Ésaïe lui dit : « Le Seigneur va t’accorder un signe pour t’assurer qu’il réalisera ce qu’il a promis : l’ombre va se déplacer de dix marches sur l’escalier d’Ahaz : préfères-tu qu’elle avance ou qu’elle recule ? » –

10. « Il serait plus facile que l’ombre avance de dix marches, répondit Ézékias ; je préfère qu’elle recule. »

11. Alors le prophète Ésaïe pria le Seigneur, et celui-ci fit reculer l’ombre de dix marches sur l’escalier.

12. A cette époque, le roi de Babylone, Mérodak-Baladan, fils de Baladan, apprit qu’Ézékias avait été malade. Il lui envoya des ambassadeurs, porteurs d’une lettre et d’un cadeau.

13. Ézékias les accueillit, puis leur fit visiter tout le bâtiment où l’on gardait les objets de valeur, argent, or, parfums et huiles aromatiques. Il leur montra également son dépôt d’armes et tout ce qui se trouvait dans ses réserves. Il ne leur cacha absolument rien, ni dans son palais, ni dans l’ensemble de son royaume.

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