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Deuxième Livre de Samuel 14:4-16 La Bible en Français Courant (FRC97)

4. La femme s’adressa au roi ; se jetant le visage contre terre devant lui, elle s’écria : « Il faut que le roi vienne à mon secours ! » –

5. « Que veux-tu ? » demanda le roi. « Ah, Majesté, répondit-elle, je suis veuve, mon mari est mort.

6. J’avais deux fils ; ils se sont battus dans les champs et l’un a tué l’autre, car il n’y avait personne pour les séparer.

7. Alors tous les membres du clan se sont dressés contre moi ; ils m’ont dit : “Livre-nous le meurtrier. Nous le ferons mourir pour venger le meurtre de son frère. – Et du même coup, nous supprimerons l’héritier. –” De cette manière, ils veulent anéantir le peu d’espérance qui me reste, et priver mon mari d’une descendance qui continue de porter son nom sur terre. »

8. Le roi lui dit : « Rentre chez toi. Je vais donner des ordres à ton sujet. » –

9. « Majesté, reprit la femme, quoi qu’il arrive, nous sommes prêts, ma famille et moi-même, à porter la responsabilité de cette affaire. Que cela ne retombe ni sur toi ni sur la royauté. » –

10. « Si quelqu’un te fait des remarques, affirma le roi, tu n’as qu’à me l’amener ! Il ne recommencera plus à s’en prendre à toi ! »

11. La femme lui dit encore : « Que le roi veuille me faire une promesse au nom du Seigneur son Dieu, afin que l’homme chargé de venger la mort de mon fils ne redouble pas les ravages en faisant mourir celui qui me reste. » – « Par le Seigneur vivant, déclara le roi, je te jure que pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »

12. La femme reprit : « Que le roi me permette de dire encore quelque chose. » – « Parle ! » lui dit-il.

13. « Pourquoi as-tu agi ainsi contre l’intérêt du peuple de Dieu ? dit-elle. En parlant comme tu l’as fait tout à l’heure, tu t’es en quelque sorte déclaré coupable, puisque tu ne fais pas revenir Absalom du pays où il est exilé.

14. Nous devons tous mourir un jour, et nous sommes alors comme de l’eau qu’on répand par terre et qu’on ne peut plus recueillir. Mais ce n’est pas le sort que Dieu envisage maintenant pour Absalom ; au contraire il a pris des dispositions pour que celui-ci ne reste pas banni loin de lui.

15. Si je suis venue maintenant dire tout cela au roi, c’est que l’on m’avait fait peur. Je me suis donc dit : “Je parlerai au roi ; alors il fera peut-être ce que je lui propose,

16. il acceptera de m’arracher à celui qui veut nous éliminer, mon fils et moi-même, du peuple que Dieu s’est choisi.”

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