3. Que faut-il dire alors si certains leur ont été infidèles ? Leur infidélité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ?
4. Loin de là ! Il faut que Dieu soit reconnu comme disant la vérité et tout homme qui s’oppose à lui comme menteur, car il est écrit : Tu seras toujours reconnu juste dans tes sentences ; et tu seras vainqueur lorsque tu juges .
5. Mais si notre injustice contribue à prouver que Dieu est juste, que trouvons-nous à dire ? Dieu n’est-il pas injuste quand il nous fait subir sa colère ? – Bien entendu, je raisonne ici à la manière des hommes. –
6. Dieu injuste ? Loin de là ! Autrement, comment Dieu pourrait-il juger le monde ?
7. Ou, dira-t-on encore, si mon mensonge fait d’autant mieux éclater la vérité de Dieu et contribue ainsi à sa gloire, pourquoi serais-je encore condamné comme pécheur ?
8. Et pourquoi ne pas aller jusqu’à dire : Faisons le mal pour qu’en sorte le bien ? Certains, du reste, nous calomnient en prétendant que c’est là ce que nous enseignons. Ces gens-là méritent bien d’être condamnés.
9. Que faut-il donc conclure ? Nous les Juifs, sommes-nous supérieurs aux autres hommes ? Pas du tout. Nous avons, en effet, déjà démontré que tous les hommes, Juifs ou non, sont également coupables.
10. L’Ecriture le dit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul,