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Job 14:6-19 Bible catholique Crampon 1923 (BCC1923)

6. détourne de lui tes yeux pour qu'il se repose, jusqu'à ce qu'il goûte, comme le mercenaire, la fin de sa journée.

7. Un arbre a de l'espérance: coupé, il peut verdir encore, il ne cesse pas d'avoir des rejetons.

8. Que sa racine ait vieilli dans la terre, que son tronc soit mort dans la poussière,

9. dès qu'il sent l'eau, il reverdit, il pousse des branches comme un jeune plant.

10. Mais l'homme meurt, et il reste étendu; quand il a expiré, où est-il?

11. Les eaux du lac disparaissent, le fleuve tarit et se dessèche:

12. ainsi l'homme se couche et ne se relève plus, il ne se réveillera pas tant que subsistera le ciel, on ne le fera pas sortir de son sommeil.

13. Oh! Si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère ait passé, me fixer un terme où tu te souviendrais de moi!

14. Si l'homme une fois mort pouvait revivre! Tout le temps de mon service j'attendrais qu'on vînt me relever.

15. Tu m'appellerais alors, et moi je te répondrais; tu languirais après l'ouvrage de tes mains.

16. Mais hélas! Maintenant, tu comptes mes pas, tu as l'oeil ouvert sur mes péchés;

17. mes transgressions sont scellées dans une bourse, et tu mets un enduit sur mes iniquités.

18. La montagne s'écroule et s'efface; le rocher est transporté hors de sa place;

19. les eaux creusent la pierre, leurs flots débordés entraînent la poussière du sol: ainsi tu anéantis l'espérance de l'homme.

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